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Avec le développement de la foodtech, de plus en plus de services des circuits courts alimentaires s’opèrent via des outils informatisés: suivi de la production, gestion des parcelles, gestion des catalogues produits, vente en ligne via des outils de e-commerce, facturation, comptabilité, etc.
- Aujourd’hui, ces outils fonctionnent globalement dans une logique de silos et malgré l'existence de quelques API (coûteuses à maintenir), ils ne communiquent pas assez entre eux (ils ne sont pas assez « interopérables ») . Par conséquent, les acteurs du système alimentaire sont confrontés à des nécessités de saisies multiples, à des problématiques de gestion de stocks et à de nombreuses opérations manuelles pour compenser ces incapacités de communication inter-plateformes.
QUELQUES ENJEUX & EXEMPLES CONCRETS
ENJEU #1 : SAISIES MULTIPLES ET COMPLEXITÉ DE GESTION DES STOCKS
Un maraîcher, Marcel, vend ses légumes à un groupement d'achat « Copains Terre » qui dispose d'une plateforme web (site internet), sur laquelle Marcel gère son catalogue de produits en ligne.
Imaginons maintenant qu'un autre groupement d'achat, « Amis des Champs », souhaite aussi distribuer les produits de Marcel via sa propre plateforme web.
Comment Amis des Champs accède-t-il au catalogue de Marcel ?
Aujourd'hui, les solutions sont loin d'être idéales:
1 – Marcel doit saisir les mêmes données sur les plateformes de Copains Terre et d'Amis des Champs, le menant à une perte de temps et une gestion des stocks et des commandes compliquées.
2 – Amis des Champs peut se baser sur le catalogue disponible chez Copains Terre. Se posent alors des problématiques de synchronicité du stock (problèmes d’erreurs dues à des synchronisations non instantanées), de fiabilité des données, ainsi que de sécurité.
ENJEU#2 : COOPÉRATIONS COMMERCIALES MANQUÉES