Nous rêvons d’un système alimentaire où tous les individus, qu’ils soient producteurs ou mangeurs, bénéficient de produits bons et sains, et vivent dignement sur une planète Terre en pleine santé.
Le système alimentaire est organisé d’une manière décentralisée : les producteurs et mangeurs pilotent des circuits de distribution justes et équitables soit directement, soit via de nécessaires intermédiaires.
Ces circuits de distribution créent une relation la plus directe possible entre producteurs et mangeurs. Ils assurent la transparence dans l’échange, tant sur les prix et les marges des acteurs du système que sur la qualité intrinsèque des produits et leurs impacts potentiels sur la santé et l’environnement.
Ainsi, ils permettent l’instauration de relations de confiance entre producteurs, distributeurs, plateformes, mangeurs, etc.
Bien que multiples, distribués sur le territoire, et gouvernés par de nombreux acteurs, ces circuits de distribution, producteurs et plateformes n’en sont pas moins efficaces : ils coopèrent et mutualisent leur énergie et leurs ressources sur tous les aspects de leur fonctionnement où cela fait sens.
En même temps, ils assurent leur indépendance et leur autonomie, donc restent souverains sur les décisions et données les concernant.
Pour cela, l’ensemble des acteurs du système alimentaire parlent un langage commun leur permettant de se transmettre facilement les informations claires nécessaires à leurs coopérations.