Rejoindre le projet Data Food Consortium, c’est partager :
- notre ambition de coconstruire et cogérer un standard « en commun »
- nos valeurs :
- ouverture
- transparence
- horizontalité (absence de hiérarchie dans le consortium)
- équité
- solidarité
- partage des bonnes pratiques
Tout ceci dans un soucis d’équilibre entre collaboration et indépendance.
Selon nous, on peut faire primer l’intérêt général tout en préservant les intérêts privés des acteurs de notre écosystème.
UN SYSTÈME ALIMENTAIRE OUVERT, TRANSPARENT ET ÉQUITABLE
Pour un système permettant l’émancipation aussi bien des producteurs que des mangeurs.
Un système où les circuits courts alimentaires puissent prendre toute leur place, dépassant certaines limitations technologiques et logistiques.
Nous rêvons d’un système alimentaire où tous les individus, qu’ils soient producteurs ou mangeurs, bénéficient de produits bons et sains, et vivent dignement sur une planète Terre en pleine santé.
Le système alimentaire est organisé d’une manière décentralisée : les producteurs et mangeurs pilotent des circuits de distribution justes et équitables soit directement, soit via de nécessaires intermédiaires.
Ces circuits de distribution créent une relation la plus directe possible entre producteurs et mangeurs. Ils assurent la transparence dans l’échange, tant sur les prix et les marges des acteurs du système que sur la qualité intrinsèque des produits et leurs impacts potentiels sur la santé et l’environnement.
Ainsi, ils permettent l’instauration de relations de confiance entre producteurs, distributeurs, plateformes, mangeurs, etc.
Bien que multiples, distribués sur le territoire, et gouvernés par de nombreux acteurs, ces circuits de distribution, producteurs et plateformes n’en sont pas moins efficaces : ils coopèrent et mutualisent leur énergie et leurs ressources sur tous les aspects de leur fonctionnement où cela fait sens.
En même temps, ils assurent leur indépendance et leur autonomie, donc restent souverains sur les décisions et données les concernant.
Pour cela, l’ensemble des acteurs du système alimentaire parlent un langage commun leur permettant de se transmettre facilement les informations claires nécessaires à leurs coopérations.
NOTRE DÉMOCRATIE EST EN JEU
Permettre le développement de réseaux indépendants, transparents et collaboratifs.
Garder la souveraineté de nos données.
Tout cela porte des enjeux fondamentaux de démocratie !
Nous sommes tous concernés, et il ne peut pas s’agir d’un domaine du ressort de quelques techniciens.
A l’heure où certains géants du web et de l’industrie centralisent nos données de manière opaque et se positionnent sur le big data agricole, si on souhaite garder la main sur notre système alimentaire, on doit construire des logiques de big data décentralisé gouverné de façon collaborative, comme des communs.
Dans ces logiques, nous partageons donc un langage numérique commun que nous avons cocréé ensemble, sans qu’on nous l’impose.
Et en même temps, les données ne sont pas centralisées mais distribuées, et chacun en garde la souveraineté : chaque organisateur de circuits courts est propriétaire de ses données, peut choisir de les partager dans des conditions particulières, dans un objectif particulier, un temps donné.
UN WEB DISTRIBUÉ
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Nous rêvons de plateformes qui soient capables de communiquer et de mutualiser des données pour travailler ensemble sur des cas d’usage impossibles à résoudre seuls.
Nous rejoignons ici un nouveau paradigme, une nouvelle façon de penser le web : le web distribué.
Dans le web distribué, les applications viennent lire les données de plusieurs bases de données, quelle que soit leur localisation, ce qui évite que l’on vienne ressaisir les données.
Cela fait des économies d’énergie (évite la saisie multiple de données) et permet de garder la souveraineté de ses données (on choisit les données que l’on souhaite partager, avec qui et dans quelles circonstances).
Pour cela, il faut que les applications apprennent à parler une langue commune, créée avec elle et pour elle, et conceptualisée sous forme d’un standard autour d’ontologies.
Il ne s’agit donc pas d’apprendre le langage des autres plateformes (via des API) et encore moins d’apprendre le langage imposé par un géant du web ou de l’industrie alimentaire.